Un jour comme ça, il m’a demandé :
– Mais tu veux quoi toi, quand tu dis que tu voudrais plus d’aventure ?
– Ben… Y’a les p’tites aventures, dans un petit ruisseau, avec Babouchka, on part on voit où il nous mène…
– Non parce que moi, j’partirai bien sur les routes.
…
Cache, Le Gars. Comme d’hab’.
…
Et puis ben y’a les grandes ! D’aventures ! J’allais l’dire justement :o) Partir sur les routes :o) Mais je n’l’ai pas dit… Je suis encore la part de la Libellule dans le collage que je vous ai fait pour l’occasion plus haut, je suis encore effacée, encore à la traîne. Le Papillon, lui, il est déjà tout illuminé, tout bien clair sur son quoi, son comment, son pourquoi, tout passionné, tout beau. La Libellule, elle en promet… Pour l’instant…
…
:o)
…
Vous savez, comme on se sent, quand on en est au point zéro et que tout doit recommencer ? Ce moment unique, où on a une chance d’être authentique à nouveau ? Où on peut encore se voir plus dans la peau de J.K. Rowlings juste avant son premier mot, dans un café, parce qu’elle n’avait nulle part ailleurs où le poser, ou alors celles des Misters Microsoft & Apple, au tout début, quand ils en étaient encore à l’idée, avant même le garage… ? Où on peut toujours espérer, quoi… Et puis, autant viser les étoiles, dès fois qu’on alunisse :o) Hein :o)
L’Enthousiasme des Points Zéro de Popette… Le premier que j’ai vécu c’était au départ de Belgrade, j’avais seize ans, le moment où j’ai posé mon pied dans la voiture, le dernier moment ou j’en ai foulé le sol, ce moment-là, c’est le grand départ de toute création collective. On part de rien. Juste une idée. Et de bonnes volontés. On ne sait pas vraiment consciemment où l’on va, mais on y va pleinement et entièrement, tel qu’on est, chaque jour. On vient avec ce qu’on a et ce qu’on sait. Et on y va. Chaque fois, ça nous a mené à un moment unique, magique, où on a partagé la joie d’avoir créé quelque chose ensemble.
A l’instant où j’vous écrit ces mots, 17 avril 2022 2h36, -6,17€ sur mon compte, des tielles sétoises d’hier offertes par Coluche pas mangés sous le nez, Le Gars, là, il ne sait pas encore ce qui l’attend…
Alors je profite de cette Saison Une, et de ce Premier Épisode, pour vous annoncer à tous la sauce, et en particulier Le Gars, là, qui sera nécessairement le premier, et si ça s’trouve, le dernier à lire ça…
A chaque instant, un gros plouf est possible, dans une création collective. Après, celle-ci sera ma 29ème, voire ma 30ème création collective selon le Dispositif des Artistes Passeurs, et ça n’m’est encore jamais arrivé. Mais ça reste possible.
Alors bon, Le Gars, lui, il a sa vision du truc. Des plats, des poulets rôtis, des marchés, et tout plein de bulles aux bords des lacs de France à pêcher.
Moi, j’ai la mienne. Et je la lui dis donc, au présent, qui n’aura lieu que demain matin :
– Tu sais, toute ma vie est une vaste recherche empirique, et j’aimerai que tu en fasses partie… J’aimerais que tu participes à une créa collective… une toute particulière… ! Si on se créait une vie de rêve chacun ensemble ?
– Ben j’ai déjà commencé, depuis le jour, là, l’aventure…
– Ben oui, mais toi tu commences en causant, causant, causant, et causant encore.
– Oh ben tout d’suite, voilààà…
– Ben quoi, moi c’est plus en scribouillant, et scribouillant et scribouillant encore et encore.
Bref. On va au même endroit. On veut juste la paix. La liberté d’être de chaque instant. Rien de plus. Et rien de moins. Et c’est ce qu’on voudra partager avec chacun de vous qui croiserez notre route. La paix. Et la liberté d’être.
– Bon alors ? :o) Cap’ ou pas cap’ ? :o) Tu continues à causer ? :o) Je continue à écrire ? :o) Ouais ? :o)
Et puis on s’est offert notre première escapade, sur Paris… Et c’est là que tout a commencé !